Cet article ne parle pas d'Harry Potter.
Dans la bienveillance et l'enthousiasme général qui règne en ce moment, il faut parfois se sacrifier à tester des jeux vidéos. N'écoutant que ma bravoure et mon sens profond de la malhonneteté, j'ai décidé de tester 3 jeux, dans l'ordre de la phrase : Street Fighter 4, Fuel, et Virtual Tennis 2009.
Street Fighter 4 :
Chez Capcom, on a la facheuse tendance soit à sortir des suites sans interet, soit sortir de la merde en barre sans emballage, ou alors parfois à rechauffer le concept que nous Amis du 20eme siècle connaissons. Et c'est ainsi qu'après le vomitoire en vidéo Street Fighter 3D, Capcom a décidé de revenir à la 2D. Enfin pas tout à fait, parce que y'a un peu de 3D, mais pour la profondeur de champ on va dire. Et là c'est la giffle.
Parce que jamais Capcom n'aurait pu nous surprendre plus que ça. Exit les jeux de bastons qui jettent en 3D et qui déchirent sa race sur les consoles NextGen, non là c'est old school et ça brule la manette de plaisir. Visuellement, c'est au top sur PC, si tant est que l'on possède un pc qui fasse l'affaire, et on se prends au jeu comme il y a... plus de 10 ans!
Alors puisque mon temps est limité et que je dois faire court, je n'aurais qu'un mot final pour ce jeu: Génial! et Enfin! Oui ça fait deux mots, mais j'ai toujours été mauvais en maths.
Fuel :
Amateurs de grands espaces, cette simulation de courses tout terrains est tout simplement, euh, voyons voir... pas à la hauteur des attentes? C'est bien beau tout ça, la map est gigantesque, on finit par se croire presque "libre" avec les bolides proposés, mais graphiquement c'est pas non plus à se relever la nuit, et la jouabilité est étrange... Alors voilà, ce best-seller tant attendu n'est pas à la hauteur de ce que les démos laisser présager. Voilà un jeu sacrifié sur l'autel du commerce. Fatiguant.
Virtual Tennis 2009 :
La seule façon que j'avais trouvé étant plus jeune de briller au tennis était d'arbitrer les matchs au lycée. Vu que je jouais comme une otarie bourrée à la bière... ben j'arbitrais et ça présentait un avantage sur les courts féminins. Ce préambule passé, il est temps de rendre l'hommage mérité à Virtual Tennis 2009 qu'il mérite. Pour la première fois sur un blog, nous allons tenter une ola visuelle. OOOooooOOOllllLLLLlllllllLLLaaaaAAAA. Oui parce que bon, faut bien ça pour les efforts de SEGA à faire un jeu graphiquement abouti (même si Mauresmo continue à me faire peur et si Hantuchova est bien plus agréable à regarder en vrai), et bien plus réussit dans la jouabilité, bien mieux sonorisé. Par contre, le niveau de difficulté est encore dosé à la va vite. De (trop) facile à (vraiment) dur, les concepteurs doivent ignorer ce qu'est de fouler un terrain synthétique, parce que si mes chaussures faisaient ce bruit tout ça sur un court comme ceux là, je finis le match en chaussette. Cela reste cependant une référence en la matière, mais faut dire que la concurrence (Top Spin et consorts) sont un poil en retrait quand même. Et donc VT2009 est un must-have dans une ludothèque vidéo, dans l'optique où on joue aux jeux de sports.
L.
