La fin du monde, c'était mercredi en fait

dimanche 15 novembre 2009 à 15:36

Contrairement à une idée reçue dans le monde de la littérature, la fin du monde ne peut tomber un jeudi par convention. En effet et par le passé, les fins du monde ne peuvent tomber un jeudi car le jeudi est non seulement le lendemain du mercredi mais chose bien plus importante, la veille du vendredi.
Donc là ils ont un problème Houston?


Donc la fin du monde n'était pas mardi mais mercredi, je tenais à rectifier ceci pour la postérité. Mais pourquoi me suis-je trompé de jour?

Parce que je n'avais pas vu 2012, le film. Et quand je dis film, j'insulte presque le 7ème art, parce que ce machin est tellement identitaire de l'époque qu'à certains passages, on est limite mort de rire, de honte, ou tout simplement consterné à sa visualisation.
Vas-y Kelly! Sors le surf!

Bon alors le synopsis (et pas le "pitch" ça ne veut rien dire) c'est que disons que le soleil connait un regain d'activité (ce qui est déjà le cas mais qui selon les scientifiques éclairés n'a rien à avoir avec le réchauffement climatique, ben voyons!) qui va déclencher une réaction assez imprévue dans le manteau terrestre. A partir de ceci, des réactions vont se produire et arriver à des catastrophe majeure comme la réouverture de la faille de San Andreas, l'explosion du super volcan de Yellowstone, bref rien de bien neuf puisque ces évènements finiront par arriver un jour. Sauf que là, manque de bol, ils arrivent pour le vendredi 21/12/2012 (12/21/12 in english, nombre symétriquement intéressant).

Visuellement, c'est grandiose et bien foutu (dans la bonne première moitié du film, le reste est un peu moins réussi), les effets visuels sur San Francisco et Washington sont parfait. Et donc voilà la seule chose à retenir du film.
Le reste n'est qu'une soupe de bons sentiments servis froids, de patriotisme exacerbé et particulièrement niais, de "repentez vous avant que la faucheuse rapplique" et de clichés tous plus téléphonés les uns que les autres. A noter la fin biblique qu'on sent venir au bout de 10 minutes de film, un record dans cette catégorie pour un film sans Bruce Willis. En fait,tout le film est soit prévisible, soit complètement con, avec la scène mythique où le héros et sa voiture échappent à l'ouverture du sol en Californie, qui se poursuit après en avion. Là c'est très dur de se retenir de rire, c'est du jamais vu au cinéma, encore pire que Destination Finale qui lui a fait commerce de ces aberrations. Non là on vous sert ça le plus sérieusement du monde, avec cerise sur le gâteau un pilote amateur qui fait des manœuvre aérienne dont j'ignorais la possibilité avec ce genre d'avion.

à droite? non à gauche! Bon ben au milieu....

Attention parce que c'est pas tout. La scène qui se passe à Yellowstone est visuellement réussie aussi, mais franchement l'explosion est à se tordre de rire, car pour la première et dernière fois dans l'histoire de l'Humanité vous verrez un volcan faire un champignon atomique. Pitoyable.

Seulement, ce "machin" mérite qu'on aille le voir, ou qu'on le voit quelque soit la façon pour une bonne raison: il est le premier sur le sujet où on sent une vraie implication des auteurs et autres, et même si c'est raté vous verrez un docu-fiction de ce qui n'arrivera pas en 2012. Si la société moderne ne vous a pas lobotomisé complètement, vous comprendrez ce film comme ce qu'il doit être, sinon ben bonne chance pour la fin du monde.

L.

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